Dans sa prise de parole ce jeudi 6 novembre 2025 à l’occasion de la 30e conférence internationale sur le climat (Cop 30) qui se tient à Belém, au Brésil, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), a appelé les dirigeants mondiaux présents à agir vite et à respecter les engagements vis-à-vis du changement climatique.
« Comme je l'ai mentionné à l'entame de mon propos, nous devons agir. Je recommande l'application effective des engagements pris à Bakou, en l'occurrence le décaissement de 300 milliards de dollars par an », a indiqué Félix Tshisekedi.
Il ajoute :
« Je formule vivement le vœu que la Cop 30, ici à Belém, marque un départ dans notre volonté commune de léguer aux générations futures une planète où il fera bon vivre. »
Lors de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, l’année dernière, les pays industrialisés, aussi appelés pays du Nord et accusés d'être de grands pollueurs de la planète, ont été appelés à prévoir une aide financière aux pays du Sud global, ou en développement, qui sont plus vulnérables aux premiers effets du changement climatique.
Ce financement devrait passer de 100 milliards de dollars américains à « au moins » 300 milliards par an, mais seulement progressivement d’ici 2035, afin de permettre le développement des pays pauvres. Les pays en développement avaient réclamé jusqu’à 1 300 milliards.
Bruno Nsaka
