Kinshasa : plusieurs axes routiers en chantier financés par le gouvernement inspectés par le ministre des Finances

L'état des routes à Kinshasa. Photo Deskeco
L'état des routes à Kinshasa. Photo Deskeco
PAR Deskeco - 28 mai 2025 17:43, Dans Actualités

Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Li-botayi, a effectué, samedi 24 mai dernier, une mission de suivi et d’inspection des travaux routiers à Kinshasa, accompagné du ministre d’État en charge des Infrastructures, du gouverneur de la ville-province et de l’Office des voiries et drainage (OVD). Cette descente visait à contrôler l’exécution des projets financés par le gouvernement central. Plusieurs axes ont été inspectés, notamment l’avenue du Tourisme, la zone d’érosion Mbala, la route Kimwenza Gare, l’avenue Université, le Bypass, Debonhomme et le boulevard Kimbuta. Le ministre a parcouru à pied plusieurs tronçons jusqu’à Masina Sans Fil pour évaluer de près l’état d’avancement des chantiers.

Il a salué les progrès observés tout en exhortant le gouvernement provincial à accélérer les travaux, notamment sur les voies secondaires, afin de fluidifier la circulation et réduire les embouteillages, véritables freins à la productivité.

Contexte : un réseau routier en mauvais état

Le réseau routier de la ville est constitué de 4 000 km de routes réparties dans les 4 districts, à savoir Funa, Lukunga, Tshangu et Mont Amba. Seuls 1 000 km de ces routes sont revêtues, soit 25 %, a affirmé récemment le DG de l’OVD. Par conséquent, 850 km de ces routes revêtues sont en état de délabrement très avancé, selon Victor Tumba Tshikela, DG de l’OVD, qui répondait aux questions de l’Assemblée nationale mercredi 21 mai 2025. Par ailleurs, 3 000 km de routes non revêtues sont à l’état naturel et non entretenues.

Cette dégradation avancée est principalement due à l’augmentation du trafic, estimée entre 40 000 et 50 000 véhicules par jour, ainsi qu’au manque d’entretien régulier. Des projets tels que « Kinshasa Zéro Trou » et « Tshilejelu » ont été lancés pour réhabiliter les infrastructures routières, mais les besoins restent considérables.

Le gouvernement central, en collaboration avec les autorités provinciales et l’OVD, s’efforce de mobiliser les ressources nécessaires pour améliorer le réseau routier de la capitale et faciliter ainsi la mobilité des citoyens et le développement économique de la ville.

Jean-Baptiste Leni

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