Le Vice-Premier ministre, ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, a fait adopter vendredi, lors du 56e Conseil, le projet d’ordonnance-loi portant autorisation de la ratification de la Charte africaine de la statistique.
Selon la source, le ministre du Plan a cité les avantages dont jouira la RDC avec la ratification de cet instrument, qui entraîne des contraintes en termes d’engagements de la République. Il s’agit notamment de :
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La contribution à l’amélioration de la qualité et à la comparabilité des données statistiques pour l’élaboration et le suivi des politiques et programmes nationaux ;
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La promotion d’une culture de la prise de décisions basée sur les faits ;
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La contribution au renforcement de la coordination des activités statistiques au niveau national, régional et continental ;
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La mise à disposition d’un outil de plaidoyer pour l’obtention des ressources dont les autorités statistiques ont besoin ;
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La mutualisation des ressources rares pour élaborer, dans le cadre du système statistique africain, des méthodologies communes pour la collecte, la production et la diffusion des statistiques africaines ;
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La mise à disposition d’un cadre d’échanges de bonnes pratiques mutuellement avantageux.
"Depuis des décennies, le système statistique national de la République démocratique du Congo a fonctionné avec un cadre normatif obsolète, porté par un acte réglementaire et en inadéquation avec les exigences de la normalisation internationale. En dépit de l’adhésion de notre pays aux principes fondamentaux de la statistique officielle des Nations unies adoptés en 1994, le défaut de ratification de la Charte africaine de la statistique, qui recommande à chaque État membre de disposer d’une loi statistique et dont nous sommes pourtant signataire depuis le 2 février 2010, a eu pour effet d’affecter la capacité de réglementation et de coordination efficaces de l’activité statistique dans le pays", a-t-on lu dans le compte-rendu.
Bienvenu Ipan