Dans son intervention à la soixante-douzième réunion ordinaire du Conseil des ministres tenue vendredi à Kinshasa, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a instruit le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour mettre définitivement fin au problème de rupture de plaques d’immatriculation sur toute l’étendue du territoire national.
« Face à cette situation, le Président de la République a instruit formellement le ministre des Finances, en étroite collaboration avec l’ensemble des ministères et services publics concernés, de prendre sans délai toutes les mesures nécessaires afin de mettre un terme définitif à la rupture des plaques d’immatriculation sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement.
Le Président Tshisekedi, a-t-il dit, a relevé avec une vive préoccupation que des informations concordantes portées à sa connaissance font état depuis une longue période d’une rupture voire d’une rareté persistante des plaques d’immatriculation sur l’ensemble du territoire national, avec entre autres conséquences désastreuses, la circulation des voitures non immatriculées.
« Cette situation a conduit de nombreuses personnes propriétaires de véhicules récemment importés à circuler sans plaques réglementaires ou à se munir abusivement des plaques dites temporaires émanant de certains services publics, principalement dans les buts d’échapper au contrôle des polices de circulation routière », a fait savoir Félix Tshisekedi.
Insérer la procédure dans le dédouanement des véhicules
En outre, le chef de l’État a demandé au gouvernement de lui proposer sans délai, un mécanisme de traçabilité, de transparence et de sécurisation complète du circuit de délivrance de ces plaques.
« Il les a invités en outre à réfléchir et à proposer un mécanisme adéquat et sécurisée visant à intégrer la délivrance des plaques d’immatriculation dans le processus des dédouanements des véhicules, de sorte que tout véhicule importé soit directement immatriculé dès son premier poste d’entrée sur les territoires nationaux », a-t-il insisté.
Un rapport détaillé assorti des propositions concrètes est attendu quant à ce, a conclu Patrick Muyaya.
Bienvenu Ipan
