Lors de la 50ᵉ réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 4 juillet, la Première ministre Judith Suminwa a annoncé l’arrivée de 22 entreprises japonaises, qui ont manifesté leur volonté d’investir en République démocratique du Congo. Cette étape fait suite à la participation du pays au Forum économique sur les investissements, organisé le mois dernier au Japon.
« En marge du Forum économique sur les investissements en RDC, organisé par l’ANAPI, des contacts stratégiques ont été noués avec des investisseurs japonais. À ce titre, 22 entreprises envisagent de s’implanter dans notre pays, s’ajoutant aux quatre déjà présentes, telles que AMEL, dont elle a parrainé la signature d’un mémorandum avec une société congolaise, en l’occurrence Kérit Ressources, une joint-venture qui travaillera dans l’exploitation du manganèse dans la province du Kongo-Central », a indiqué le compte rendu lu par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
Ce compte rendu précise aussi que, durant son séjour, la cheffe du gouvernement a échangé avec son homologue, le Premier ministre japonais, M. Shigeru Ishiba, autour des enjeux internationaux, mais également de son intérêt à investir dans la chaîne de valeur des minerais stratégiques en RDC. Elle a également tenu un exposé académique sur le thème : « Le statut des hommes et des femmes en RDC : valeur et signification pour les sociétés africaine et japonaise ».
De retour à Kinshasa, Judith Suminwa a présidé, le jeudi 3 juillet 2025, la réunion du Comité de conjoncture économique. La rencontre a porté sur deux points : l’analyse de la note de conjoncture hebdomadaire ainsi que des réflexions sur les répercussions potentielles d’un choc exogène sur notre économie nationale.
En guise de conclusion, la Première ministre a félicité le président de la République, chef de l’État, pour son implication personnelle dans la conclusion de l’Accord de paix avec le Rwanda, sous l’égide des États-Unis d’Amérique, ainsi que le gouvernement congolais, à travers notamment la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères. Cet accord constitue un jalon déterminant dans le processus de consolidation d’une paix durable, face à une agression qui perdure depuis plus de trois décennies.
Divine Mbala