Dans le prolongement du breakfast fiscal du 15 août dernier, le Ministère des Finances et la Direction générale des impôts (DGI) ont participé à une séance de travail organisée par la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Cette rencontre visait à approfondir les échanges autour de la mise en œuvre de la réforme sur la facture normalisée.
Le Ministère des Finances a tenu à rappeler que cette réforme n’est pas imposée de façon unilatérale. Elle sera appliquée avec souplesse et accompagnée de mesures d’appui adaptées. À ce titre, des séances techniques spécifiques seront prévues pour répondre aux besoins propres à chaque entreprise.
De son côté, la FEC a insisté sur le fait que l’enjeu n’est pas seulement de se conformer à la réforme, mais aussi d’amener les entreprises à se l’approprier pleinement. Des commissions spécialisées seront mises en place afin d’examiner les problématiques particulières de chaque secteur d’activité.
Les discussions ont permis de mettre en lumière plusieurs points d’attention, notamment :
des interrogations liées à la commercialisation et à l’homologation des dispositifs fiscaux ;
la nécessité de clarifier les exigences documentaires du processus d’homologation.
Ces échanges témoignent d’une volonté partagée d’avancer dans une approche concertée et flexible. Ils traduisent l’engagement commun du Gouvernement et du secteur privé à faire de la facture normalisée une réussite collective, au bénéfice de l’économie nationale et du civisme fiscal.
Portée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, cette réforme s’inscrit pleinement dans la vision de modernisation et de transparence de la gestion fiscale prônée par le Gouvernement et encouragée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Ministre ne cesse de rappeler que la facture normalisée n’est pas une charge supplémentaire, mais un outil moderne et fiable pour sécuriser la collecte de la TVA et renforcer l’équité fiscale.
