Le ministre de Finances, Doudou Fwamba, a affirmé, cette semaine, lors du lancement de la campagne de mobilisation pour l’entrée en vigueur, au premier janvier 2026, de l’Impôt sur les sociétés (IS) et Impôt sur les revenus de personnes physiques (IRPP), que cette mesure n’était pas un « acte isolé ».
Doudou Fwamba a souligné que cette mesure, garantissant la cohérence de l’action publique, la discipline dans la gestion de finances publiques, vient s’accorder à la reforme stipulée par le code général des obligations fiscales en République démocratique du Congo, qui se trouve dans sa phase de l’élaboration, avec l’accompagnement de partenaires techniques et financiers.
« La réforme de l’impôt sur les sociétés et de l’impot sur les revenus des personnes physiques ne constitue pas un acte isolé, elle vient s’arrimer avec la réforme du code général des impôts, droits, taxes, redevances du pouvoir central en cours de l’élaboration avec l’assistance technique de nos partenaires du fonds monétaire international », déclare-t-il
Cette entrée en vigueur est également à inscrire dans la suite de réformes entreprises par le gouvernement pour la modernisation du système fiscal en République démocratique du Congo, dont la mise en place en août dernier de la facture normalisée, un dispositif électronique fiscal.
« Elle se déploie en phase et parfaite synergie avec la réforme sur la facture normalisée, dont la phase de généralisation a été officiellement lancée le premier août dernier. Ces différentes reformes convergent et traduisent l’ambition claire du gouvernement de moderniser la fiscalité de notre pays, d’élargir l’assiette fiscale et de mobiliser davantage les ressources, tout en veillant à une meilleure répartition de la charge fiscale, grâce à une amélioration progressive et équitable de pression fiscale dans notre pays » affirme le ministre congolais de Finances.
Le directeur général des Impôts est chargé de produire un rapport intégral chaque trimestre au ministre de Finances pour évaluation de la mise en œuvre de cette réforme.
« Dans ce cadre que j’ai donné des instructions au directeur général des impôts, afin de garantir le financement des actions opérationnelles de cette réforme grâce au budget d’investissements avec l’obligation d’obtenir à chaque fois mo quitus et me transmettre un rapport chaque trimestre pour évaluer la pertinence des actions qui ont été mises en œuvre », ajoute-t-il.
D’après lui, ce double mouvement, simplification législative et digitalisation des outils fiscaux, dont la facture normalisée, permet à la RDC de « bâtir une fiscalité moderne, transparente et performante au service du développement », conclut-t-il.
Jean-Baptiste Leni