Comme annoncé par le secrétaire général du gouvernement ce mardi 12 août 2025, l'opposant congolais Adolphe Muzito a officiellement pris la tête du ministère du Budget, remplaçant Aimé Boji qui occupait ce poste depuis un an et quelques mois.
Dans son allocution, le nouveau ministre a félicité son prédécesseur pour le travail accompli jusqu'à présent.
« En fait, il faudrait que je vous félicite pour le travail réalisé. Moi qui ai l'expérience d'ancien ministre du Budget puis de Premier ministre, je constate que vous avez triplé le budget en peu de temps, alors que nous l'avions fait en cinq ans, passant d'un budget de 850 millions de dollars à 1 milliard, puis à 3,5 milliards de dollars. Sur le plan des ressources extérieures, vous avez pu obtenir des financements que jamais nous n'avons pu obtenir comme République auprès de nos bailleurs de fonds, le FMI et la Banque mondiale », a-t-il déclaré.
Par la suite, Muzito a promis de doubler les réalisations de son prédécesseur, tout en précisant que cela dépendrait du temps que le président de la République lui accorderait à ce poste.
« Moi, je n'ai que des promesses à faire, je n'ai pas encore de réalisations à présenter, cela dépendra du temps que le président voudra bien me consacrer à ce poste. Je dis que je vais faire un effort pour doubler ces résultats, mais tout dépendra du temps que le chef de l'État et la Première ministre voudront bien m'accorder », a-t-il poursuivi.
Le nouveau ministre s'est fixé comme objectif de poursuivre les réformes dans ce secteur, en imposant de nouvelles orientations pour leur aboutissement au bénéfice du peuple congolais en général et de l'administration publique en particulier.
Il a par ailleurs souligné que « le plus grand défi est de réaliser ce que le président de la République a promis au peuple, particulièrement à l'Est du pays, à savoir que nous allons commencer à relancer les routes. Il y a des financements disponibles pour la route nationale numéro 1 et pour financer le chemin de fer comme souhaité par le chef de l'État », a-t-il conclu.
Divine Mbala