Cette semaine, Adolphe Muzito a entamé une série de rencontres s’inscrivant dans le cadre de la session budgétaire qui pointe à l’horizon d’ici le 15 septembre 2025, avec le dépôt du projet de loi de finances 2026 à l’assemblée nationale. Ce lundi 25 août 2025, il a rencontré deux personnalités, dont le président de la chambre haute du parlement et l’Inspecteur général de Finances.
Selon le ministère, la rencontre avec Sama Lukonde, président du Senat, a constitué un cadre pour la présentation de grandes lignes du premier draft du projet de loi de finances 2026. Il reprend les orientations du président de la République, ainsi que le contexte économique et social du pays.
Objectif : présenter un budget réaliste incluant les réelles attentes de la population, ainsi que les priorités du gouvernement. Cette rencontre intervient après celle organisée samedi dernier avec le président de l’assemblée nationale. A la même date, le nouveau ministre du Budget a reçu l’Inspecteur général de l’Inspection Général de Finances. Les échanges ont porté sur le renforcement de contrôle de finances publiques.
Le ministère du budget entend ainsi un accompagnement de la part de cette structure spécialisée dans le contrôle financier au sein des entreprises, établissements publics de portefeuille et les membres du gouvernement, à travers notamment la patrouille financière, un mécanisme de contrôle dans les services publics.
Le jour suivant, soit mardi 26 août, Adolphe Muzito a enchaîné sa consultation avec Fabrice Basile, chargé des affaires ad intérim de la Délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo. Les deux personnalités ont essentiellement échangé sur l’appui de l’Union européenne aux réformes structurelles amorcées en République démocratique du Congo, ainsi que l’appel à l’investissement européen.
Le ministère souligne par ailleurs que la rencontre s’est inscrite dans la suite des consultations techniques entreprises par le ministre, depuis la semaine passée, dans le cadre de la session budgétaire en cours.
Le 20 août dernier, il a réuni autour de lui une large frange de partenaires techniques et financiers, tels que le FMI, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne, l’Union africaine, ainsi que des agences de coopération bilatérale, autour du budget 2026, en vue de le rendre plus inclusif, selon le ministère.
Pour rappel, le VPM et son vice, accompagnés du secrétaire général au Budget, ont effectué une descente dimanche 24 août à Bibwa à N’sele pour superviser les travaux d'élaboration du projet de Loi de finances 2026.
Les projections budgétaires contenues dans le cadre budgétaire à moyen terme ont été examinées, prévoyant les recettes à 11,7 milliards USD. Un chiffre en hausse par rapport aux 11 milliards avancés lors des conférences budgétaires organisées du 28 juillet au 11 août derniers. L’actuel ministre du budget prévoit un budget de 13 milliards de dollars en 2026, contre 9,9 milliards dans la loi de finances rectificative en vigueur, grâces aux recettes courantes.
Jean-Baptiste Leni